La faim au ventre qui se fait sifflante
Les mets absents les cuisines déserts
L'attente de la survie se fait lente
Le chat de famille dans la galère
Le vieux et le chien sont sortis dehors
Sous le pont très très haut c'est le revers
Une médaille a perdu tous ses ors
Tombée à la collecte des colères
Les flonflons des discours se font entendre
A l'aurore les pauvres en surnombre
Sur leurs dos une vie qui part en cendres
L'humain sans coeur humain triste décombre
Les paris sont perdus... la face aussi...
Paraitre n'importe ...n'est plus souci...
Qui veut ce maquillage génereux ?
Déjà se transforme en drame ... piteux
Après le froid au seuil ... le temps du deuil
Suivra ou pas un règlement des comptes
Tout enfant et tout adulte est notre oeil
Par où pénètre l'Amour dans nos Contes
Écrit par Yuba
Si tu me demandes combien de fois
tu es venu à mon esprit Je reponderai une seule fois ... Car tu ne l'as plus jamais quitté Jalal-Eddine Roumi Catégorie : Social
Publié le 10/12/2019
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Bonjour Yuba. Beau regard de conteuse sur la ville, ses flonflons, son activité fébrile, ses laissés-pour-compte et les pauvres en galère... J'ai particulièrement aimé les deux vers : A l'aurore les pauvres en surnombre Sur leur dos une vie qui part en cendres | |
PlumeAbeille |
Un regard humain sur ceux qui demeurent sous les ponts, ceux que la ville aimerait cacher | |
fee-de-ble |
Yuba votre poème décrit toute la misère du monde avec beaucoup de lucidité . Votre regard est sage et d'une grande sincérité | |
roserose |
C'est très vrai, Assia, que nous sommes comptables de nos prochains comme de nous-mêmes. Tristesse des rues, quand la pauvreté générale s'étend, la solidarité baisse, et que la pauvreté du cœur se dévoile également dès lors. Mais l'humain est solidaire, et des solutions existent toutefois. Ton poème dit cette amertume des rues. Merci à toi. | |
jacou |
Oh oui on arrive à recueillir des millions pour "Notre Dame" mais les vies humaines, tout le monde s'en fout... c'est un triste monde que le nôtre. Ton poème il est tellement sincère et fort, il me donne les larmes ! Merci ma belle, les maux de la ville sont entre les mains de chacun, à nous d'agir pour un monde meilleur... Gros bisous | |
Ombellune |
C 'est une période où l'on éprouve d'autant plus la misère humaine qu'elle devrait être celle du don et de l'accueil, on en est loin et ton poème le rappelle avec force! | |
Banniange |
Tes mots évoquent de façon poignante les maux de la vie et de notre temps, où on oublie trop souvent qu'il y a tant de personnes qui, dans notre pays et dans le monde, ne mangent pas à leur faim et sont condamnés à vivre dans la misère alors que d'autres peuvent se permettre de vivre dans l'insouciance. Parler, discourir est facile (je ne dis pas ça pour toi, qui as un si grand coeur, mais en référence au premier vers de la troisième strophe) mais agir l'est apparemment beaucoup moins, surtout si on n'essaye pas! Ton poème interpelle et ne laisse pas indifférent! |
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Matriochka |
PlumeAbeille, Fée de blé, Rose, Georges, Marine, Banniange et Matriochka , infiniment merci pour vos chaleureux messages incroyablement généreux et humains ... Les mots observent les mots disent les mots font leur possible contre les maux des villes... Bises amicales :) |
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Yuba |
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