Dans son refuge au seuil du phare
Il est ce méritant à plume nénuphar
Les ombres qui s'y rendant scintillent
Lorsque se brise leur vague ou vrille
Fille ou garçons de lointains marins
En manque d'un savoir en alexandrins
Chez le poète blessé de la vieille ville
Ils partent construire leur neuve idylle
Dans la pénombre du bureau il s'y adonne,
Desssous le bois le chaton ronronne,
A l'écriture pour d'autres qu'il embellit
Puisant dans son chagrin la parure des lits
L'amour qu'il prolonge par les phrases
Sans déshabiller il perle les sentiments de prases
Des heures où d'autres acceuilleront des roses
L'écrivain survit à sa peine en chantant ces choses
(Inspiré du roman de Gabriel Garcia Marquès : l'amour au temps du choléra)
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Écrit par Yuba
Si tu me demandes combien de fois
tu es venu à mon esprit Je reponderai une seule fois ... Car tu ne l'as plus jamais quitté Jalal-Eddine Roumi Catégorie : Poésie
Publié le 20/08/2019
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tu ressembles à un papillon La papillonne Elle chenilla longtemps sur un chemin boueux Laissant un fil de soie derrière sa traînance Un soir de claire lune le cocon éclata Gonflé de sève d?un trop-plein de lumière Un paon de nuit immense s?éleva lourdement Monta vers la muraille au pied du chien assis Et resta accolé de jour de nuit De somnolence ivre d?envolement Il dormit au soleil sous les assauts des guêpes Et le soir descendant Le paon traversa le couchant Un pan de nuit Un pan de vie Tomba La papillonne ailée Se posa Sur la lune allumée. 2010 j'ai pas envie de commenter bisou |
marinette  |
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J'ai bien aimé Merci |
| Belle de jour |
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Merci beaucoup reine pour ton poème commentaire ! L'habit que je porte s'appelle la "Faracha " : le papillon ;) Bisous du soleil ? |
| Yuba |
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Merci Belle pour ton gentil passage ! |
| Yuba |
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C'est le portrait en pied fidèle du poète qui prend sur lui de conter, au défaut parfois de vivre, ce qui est nécessaire au savoir, au pouvoir qu'a l'humanité de traverser encore une nuit supplémentaire. Puis le jour renouvelle toute vie. |
jacou  |
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ouah la faracha j'adore un seul habit il me faudrait ça je porte des boubous l'été |
| marinette |
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Très joli texte Assia ! |
| CRO-MAGNON |
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Oui Georges , il est touchant le portrait de ce poète tellement habité par son amour perdu qu'il finit par trouver sa vocation et sa raison de survie dans l'écriture pour les autres ; il méritait ce poème ce personnage avec cette inspiration qui s'est imposée à moi ... |
| Yuba |
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J'aime beaucoup lire des ressentis après lecture, et le tout en vers c'est un délice. J'ajoute ce livre de Gabriel Garcia Marquès à ma pile à lire, merci de cette poésie de belle facture... Bisous bella :-) |
grêle  |
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Oui Marinette , la faracha ou le boubous sont les habits idéaux de l'été ... |
| Yuba |
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Merci Olivier pour ton commentaire ! |
| Yuba |
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Marine , tu aimeras aussi ce livre j'en suis certaine ;c'est un long roman en cours de lecture et il est passionnant par la de scription personnages et les incessants allers retours entre leur passé et le présent ...mais je ne t'en dis pas plus ! Bisous :) |
| Yuba |
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