Il y a sur les murs à la chaux claire
Des verves provenant d'autres présences
Des siècles de vestiges en fond d'aires
Révélant face déchue d'existence

S'est fixée une intemporelle image
Posée la saison guerrière passée
Laissée coincée sur lit d'un héritage
Dessin où fantômes étaient pressés

L'être humain est cet éternel poète
Emu à l'âme de son fou voyage
Lors d'une tempête, il ôte sa veste
Les poches sont soumises aux nuages

Des poussières semées en la faveur
D'une magie vaste à l'envie de voie
Dévoilant à ses enfants ses valeurs
Comme un désir de converser les rois

Et reines à l'esprit hanté racontent
Un Millier de lectures des l'histoires
La pause entre la vie et mort nous compte
Pierres muettes sur écrin de gloire

La fresque esthétique qu'ici s'égrène
Est calligraphie concurant le temps
Le ramifiant, le cédant au règne
Des mythes, de tout Art nous envoûtant

( Inspiré par l'ouverture d'un nouveau musée:
Villa Harris
Un palais de style mauresque où résidait
à la fin du XIXe siècle, à Tanger , un journaliste britannique, Walter Burton Harris,
envoyé spécial du journal "The Times " .)