Le brouillard en bruit paralysant,
Au milieu d'un cercle d'épaisse attente.
Quelques signes immobiles agonisants,
J'étais sourde et raide la pente.

Les falaises magnifiaient mes peurs,
En sueurs froides jetées en prison.
Mes silences un filtre aux erreurs,
Pour qu'à mes rêves je donne raison.

Ces sueurs froides au murs parlaient,
Beaucoup aux oiseaux de l'aire liberté.
J'en relate des maux et vous permettez,
Que l'émotion a désir de remontée.

Celle qui me couvre de ce voile d'oubli,
C'est ta main tenant le radeau.
La voie émerge par le souffle repris,
Lave de marée à grande eau.

Voilà tes heures qui baignent l'espoir,
A ce départ tout l'oasis vibre.
Rien n'arrêtera le fil de l'histoire,
Juste un arrêt d'envie libre d'écritoire.