A la poèsie de la nuit ces quelques vers,
Confidente flamme à l'allure libre muette.
Se risque en pointillés fous qui espèrent,
La naissance d'étoiles sur une ligne infinie fluette.

Réflexions errantes dans l'attente de l'étreinte,
Se bouchent les oreilles au passage du tonnerre.
Sur le mur s'allonge et se déroule l'empreinte,
La lueur vivante se veut un emprunt à l'éclair.

Sur une ligne fragile d'une droite de flottaison,
S'apaisent les actes en gestes fléchissants.
La passion supplante la logique et la raison,
Le crépuscule sera d'or et déjà éblouissant.

Dans l'enclos foisonneux il réserve une place,
Dans jardin fleuri se comptent les couleurs automnales.
Les rivières s'assemblent et perdent la trace,
C'est le fleuve tranquille qui arrose le champs sidéral.