Même le grand vent d'hiver
Retient le souffle et s'affale
Tes graphèmes sont des vers
Noces du thème en rafales
D'un pur amas à l'affût
Je tire un des sens obvie
Tenu en seul mot qui fut
Ton art au palais d'envie
La prière est une chance
Sa note unique est la pause
Lue sur un psaume de rose
Puis les deux soupirs se lancent
Trouvés à la ville des autres
Dans le désordre des lettres
Est ce hasard qui est nôtre
Charriant le meilleur des Êtres
Lorsque le monde s'arrête
Pour n'exister que par nous
Si l'amour sur les mots se noue
Les patchoulis sont alors en fait
On en fait deux rais cosmiques ?
A l'approche d'une comète
Qui ne prononce cette chimique
Que par voeu de Zahra en quête
De pousser vers le cumulus du cheveu
Où aime se perdre le brin de folie
Un musée de déraisons et d'aveux
Dits entre les lèvres des Ghalis "
* Ghalis : Cher-is
* Zahra : planète Venus
Écrit par Yuba
Si tu me demandes combien de fois
tu es venu à mon esprit Je reponderai une seule fois ... Car tu ne l'as plus jamais quitté Jalal-Eddine Roumi Catégorie : Amour
Publié le 27/01/2020
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J'aime beaucoup les sons et le rythme de celui là. Désolé je commente court, il est trop tard ;) | |
Dafide |
sublime fascinant intense @ | |
romantique |
Les noces du poème et de la musique, les noces chimiques et alchimiques que l'amour distille en breuvage de sagesse et d'amour, tout cela se lit dans ton poème, et entre les lignes plus encore : ton enthousiasme pour la folie, que je partage ! Merci Assia. | |
jacou |
Toujours cette belle sensualité féminine entre les lignes, merci Assia c'est sublime | |
Ombellune |
"Lorsque le monde s'arrête, Pour n'exister que par nous" C'est beau! |
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Musouka |
La pleine communion des coeurs, qui préside à celle des corps, se dessine en ces vers pleins de parfums venus des nuits d'été à l'orée du désert et goûtées au seuil de contes anciens. Une évocation toute de subtilité et d'intensité à la fois. Splendide et mystérieux, fascinant est ce poème. |
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Ombrefeuille |
Après lecture de ce poème aux images oniriques et empreintes de mystère, j'ai l'impression de m'être envolée un instant au-delà du monde existant, et de revenir comme d'un rêve dans la réalité. Sachant, depuis le partage de mon poème "Les petites notes de musique", que tu apprends le luth, Assia, je souhaitais te dire que j'ai pensé à toi en début d'après-midi en écoutant mon CD "Orient Occident", qui regroupe des mélodies de luth de l'Orient et de l'Occident entre 1200 et 1700. Il y a de très belles pièces de luth orientale anciennes, sur ce CD ;) Avec mon amitié :) |
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Matriochka |
Milles fois MERCI ! A vous tous ; Dafide, Sylvain , Georges, Marine, Musouka , Ombrefeuille et Mariochka pour vos si élégants retours ...vous inonder ce poème par du beau ; par votre sensibilité de lecteurs prêts pour lire le rêve dans le réel et le réel dans le rêve ...et à vous envoler ! Bises :) @ Matriochka , je suis touchée par cette évocation du luth , que j'aime , que j'écoute beaucoup aussi dans toutes ses versions , raison pour laquelle j'ai décidé d'apprendre à en jouer ( dans une classe qui réunit des enfants de 9 à 99 ans ...lol) , c'est dur , je ne suis qu'à mes débuts , mais je ne perd pas espoir ! |
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Yuba |
Yuba j'aime la musique des mots qui fait ressortir la beauté et la grandeur de ce poème. Un grand merci à vous | |
roserose |
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