Femmes en terre brûlée
Elles touchent l'horreur
Et les pleurs qui s'enfilent
Sur des colliers d'attentes
Femmes porteuses d'eau
Manquant à la vie
Sur les visages se lie
La famine des petits
Les erreurs de distribution
Et la volontaire apathie
Elles traversent quand
S'embrasent les anges
Femmes porteuses de cruches
Remplies d'amour inépuisable
Paru dans le livre collectif "Les Cygnes de l'Aube"
Écrit par Yuba
Si tu me demandes combien de fois
tu es venu à mon esprit Je reponderai une seule fois ... Car tu ne l'as plus jamais quitté Jalal-Eddine Roumi Catégorie : Environnement
Publié le 12/01/2012
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Commentaires
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Posté le 12/01/2012 à 11:44:07
en effet nous voici à écrire des choses de vie trop dures, mon texte est un souvenir d'enfance jamais effacé, tu parles si bien ici de la mère qui tente de sauver son enfant, et je te parle de l'enfant qui tente de survivre dans ses bras, complémentarité des pensées. | |
p'tite fée |
Posté le 12/01/2012 à 11:48:18
Merci petite fée ! J'espère qu'un jour que les images de ton enfance seront véritablement des souvenirs et non pas un vrai problème de survie de notre beau continent. Amitiés | |
Yuba |
Posté le 12/01/2012 à 12:11:07
Joli poème qui évoque le triste destin de femmes africaines. Bonne continuation ! Roger |
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rogertibbart |
Posté le 12/01/2012 à 12:17:04
c'est plus tout à fait la réalité, les femmes africaines des grandes villes ne portentr plus sur la tête et leur situation dans les quartiers est pire que dans les villages | |
PATGUI |
Posté le 12/01/2012 à 15:10:59
J'ai lu ton poème avec attention et les commentaires avant le mien. Je pense que la situation africaine évolue comme en Europe avec quelques siècles de retard encore qu'en Europe sous d'autres formes la femme reste et demeure soumise à l'homme. Pourquoi ? Je t'embrasse chère poétesse. | |
TANGO |
Posté le 12/01/2012 à 15:20:42
La triste situation des femmes africaines sous l'autorité du conjoint l'atrocité des guerres ethniques et la rigidité de la nature qui n'offre que la sécheresse et la famine. Merci d'avoir pensé à elles. Je t'embrasse. | |
coeur.de.saphir |
Posté le 12/01/2012 à 23:05:28
Yuba bonsoir, ce poème est un rappel un peu comme une prière que l'on va faire pour ces femmes qui vivent ou survivent. Bises | |
Ange de Lumière |
Posté le 15/01/2012 à 17:52:22
Collectif partage de lecture. Pour un signe d'aubes plus douces ! Je t'embrasse en espérant rayer ce proverbe qui dit : la pauvreté dompte l'homme bien plus que tout autre mal, plus que la vieillesse aux cheveux blancs, plus que le frisson de la fièvre. |
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zenobie |
Posté le 17/01/2012 à 20:16:05
Là où il y a l'horreur, qu'il soit la guerre, la famine ou l'inégalité, les femmes portent le fardeau(moral ou matériel).Ce poème est un hommage et non un rappel, Yubanca (et beaucoup d'autres) n'a pas besoin de se rappeler ces femmes parce qu'elle ne les oublie pas. Il est vrai que la femme africaine est clairement citée par "femmes en terre brulée" mais la terre brûle maintenant sous d'autres feu que celui du soleil. Merci Yuba pour cet hommage. |
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fazo61 |
Posté le 07/12/2018 à 16:25:46
J'ai gardé ton poème depuis hier, afin de mieux le relire, car il est magnifiquement écrit (il va aux favoris). C'est un chant de déploration et d'espoir à la fois, d'une pureté que j'aime. Bravo Assia ! | |
jacou |
Posté le 08/12/2018 à 21:53:53
Merci Georges pour cette lecture que tu effectues avec les yeux de poète avisé et le coeur débordant d'empathie ...tu me touches ! :) | |
Yuba |
Commentaires
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