Pourquoi ce qui était part
Sans valeur sans égart
Malgré le sort à singularité
Restait insaisissable la sincérité
Les lieux l'ont t-ils changé ?
Quand l'âme était affligée ?
Elle semble encore répandre son râle
Son amer et son onde vespérale
Sur tout ce qui l'entoure
Sur des saisons qui accourent
Se traversent des plaines et des forêts
Fêtes de peines sur lignes d'orées
Se cherche la source de légèreté
Recueillant l'illusion d'immortalité
S'enviaient la liberté qui passait
Même dans l'herbe qui poussait
Dans l'eau née pour disparaître
Ses arguments ne manquant d'être
Sur la pierre qui sous les pieds roulait
Dans ces choses à qui nul ne pouvait parler
Audace ou calme tout suit son cours
Blanc ou noir c'est l'œuvre des jours
Ce que le vent emporte comme douleur
Le présent nous le grave comme humeur
Écrit par Yuba
Si tu me demandes combien de fois
tu es venu à mon esprit Je reponderai une seule fois ... Car tu ne l'as plus jamais quitté Jalal-Eddine Roumi Catégorie : Triste
Publié le 28/05/2015
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les nuances du passé sont souvent ténébreuses inutile d'en chercher la cause si elles sont sombres teintons les en rose. Merci pour cette agréable et sibylline lecture... | |
pat |
les nuances du passé sont teintées de douleurs et de couleurs. A nous d'en retirer les richesses et jeter le reste! Merci également. | |
Musouka |
Le dernier distique de ce beau poème est une belle in scription sculptée à même le vent. Le charme des nuances, c'est qu'elles sont sans cesse changeantes comme nos humeurs. | |
jacou |
Il me touche, à point. En cette période intense pendant laquelle je cherche à revoir les lieux qui m'ont inspiré. | |
Intruder |
" l'eau née pour disparaître"... et s'engouffre dans le plus profond de notre être marque et parfois adoucit ... je t'embrasse ma jolie princesse** |
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MARIE L. |
L'eau n'a ni fin et ni commencement et quoi qu'elle fasse finira anonymement à la mer, mais se loge hélas dans le moindre recoin et parfois y stagne indéfiniment. Les douleurs du passé resteront gravées en nous et c'est vrai qu'elle ressortiront du vieux tiroir à la moindre humeur de l'être marqué au fer rouge. Un poème magnifique que j'ai pris plaisir à relire, cette eau que tu décris dans tes vers ne sera jamais un torrent mais restera ce petit ruisseau paresseux qui t'offrira la sérénité et la paix intérieure. En te remerciant je te souhaite une belle et agréable journée. |
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mercury |
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