Ce n'est pas ma faute,
Crie le silence de l'innocence,
Ne regarde pas mes larmes,
Dit-elle, inconsciente.
L'ignorance est une malchance,
Dans le savoir illusoire des quelques têtes bien pensantes !
Je préfère ignorer,
Et ne rien savoir,
Plutôt que de m'aveugler
En me regardant dans un miroir.
Je sais que je ne sais rien,
Et c'est un choix,
Une science pour chaque homme,
Voilà votre festin !
La poésie, c'est le règne des yeux fermés,
Qui s'éclaire au fond elle-même,
Cherchant d'abord en soi,
Notre seul domaine roi.
L'en-dehors n'est qu'un reflet, immense :
La beauté perceptible, le ciel dense.
Oh je ne vois rien dedans-moi,
Mais je sais me lire, et m'écouter,
Plutôt que de savoir écrire et calculer.
Qu'on me blâme pour cet acte de vanité !
Plus on grandit,
Plus on s'éloigne,
De ce domaine,
Reste les bribes
Que l'on nomme science,
Et pour les plus chanceux,
Poésie !
Mais lequel des deux est le plus instruit ?
Celui qui veille la journée?
Ou celui qui peine dans son sommeil perturbé ?
Au final, dites-moi celui qui sait ?
Qui sait si même il y a un secret ?
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flipote |
Socrate disait : "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien." Y a tant de choses à savoir qu'une vie n'y suffirait pas. Voilà comment je définis ce poème, j'espère ne pas être trop loin dans l'interprétation mais au moins il fait réfléchir. J'aime ! Merci du partage. Pétale d'oeillet. |
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rebecca |