Constance, inconstante, cesse donc d'instiller
Dans mon cœur espérant tes illusoires récifs
Alors que constamment, sans répit, sans arrêt,
Les hautes mers déferlent seul pour ce que je suis…
Combien de temps encore l'ignorant brisera
Les supports si fragiles qui soutiennent mes pas ?
Combien de temps s'acharnent Convention et sa horde ?
Ulysse même un jour retrouva son Ithaque…
La nature invoquée pour justifier le crime
Est cachée, reniée quand elle montre les failles
Des palabres absurdes de ceux qui tant achèvent
Leurs semblables aux nuances anticonventionnelles !
Hypocrisie, rongeuse, vampire de tant d'âmes,
Combien d'autres victimes subiront tes humeurs ?
Déplorable est l'union qui t'accorde au Mensonge,
Illusoire perfide qui anime les masses !
Ars longa*, mais Malheur fit que vita brevis*,
Ou peut-être est-ce mieux que nous soyons mortels,
Plutôt que la Bêtise habite notre monde
Sans l'heureuse finale offerte par Cronos !
*"Ars longua, vita brevis" = "l'art est long, la vie est courte"
Écrit par Whyz Panthera
Je refuse les clichés et encourage le multiculturel. Mon inspiration: l’honnêteté. Questionner c’est avancer, repenser le monde, (se) créer...
Catégorie : Triste
Publié le 28/08/2012
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Un poème inspiré de dieux et héros de la mythologie et l'art est éternel. | |
MarieVenture |
J'aime, c'est intelligemment (et bien écrit) écrit. =) | |
Sensi |
On ne peut qu'être déçu de ses attentes, lorsque celles-ci se réfèrent aux autres. | |
Weedja |
Merci pour vos commentaires ! Bonne journée à tous :) |
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Whyz Panthera |