Le silence est tombé, les rêves ressurgissent de nulle part
Il y'a comme un monde qui s'éteint le soir
Un autre apparaît, dans l'odeur de la nuit noire
Il a une étrange couleur que je ne définirai pas
On croirait que tout çà n'a jamais existé
Que sur la terre l'homme n'a jamais posé les pieds
Putain que j'aime çà, les autres sont loin, si loin !
J'ai oublié mes amis, les cons et mes voisins
Je n'oublierai jamais le soir, lui et sa pénombre des rêveurs,
C'est le déclin d'une vie, les desseins des moqueurs
Qui s'envolent et se noient dans un verre de vodka
Non le soir, je ne t'oublierai jamais, tu seras mon roi
Le dictateur acharné de mes lois, mon éternel remède
La passion qui se déchire, la rage qui se fait la belle !

Je sens le sang qui se réchauffe dans la veine
Les lueurs du prélude infernal sont de nouveau à l'appel
C‘est bon je me tire, cette merde va recommencer
Le train repart pour me reprendre à la volée
Dans son train-train qui va toujours mieux souiller
A chaque début d'une aurore qui perd sa tête
Mais cette fois, je me joins pas à la sinistre fête
Il n'y a que des meurtriers aux gants de velours !
Tâchés par l‘hémoglobine pour le restant des jours !
Le pays des enfants sages se lèvent chaque matin
Pour reprendre de plus belle l'histoire de leur cher Parrain
J'ai peur, tu le sais, car le manège infernal ne s'arrêtera pas
Le soleil a de drôle d'amis mortels, que je n'aime pas !
Alors j'attendrai encore comme à chaque fois maintenant
Que le crépuscule dévore le jour pour que j'entre dans la danse…