Le vent caresse notre peau
Il nous rend si léger et pur
Que l'esprit s'envole là-haut
Au paradis des maisons sans mur !
Qu'il est beau ce monde
La douleur lui donne une couleur
Parfaitement immonde
Et l'odeur de la peur
Brutalise nos sens et nos envies
C'est comme être sans cesse sous le choc
Des avalanches mensongères et destructrices,
Qui rend à chaque instant l'homme plus triste et mort !
Car l'eau pétillante de nos vies
Coule à la manière d'une rivière artificielle
Droit vers un barrage construit
Pour attacher nos âmes avec d'horribles ficelles !
Aujourd'hui j'ai aussi peur
Que le moineau paralysé dans son nid
Qui voit arriver ce chat maudit
Pour en faire son quatre heure.
On nous a coupé nos ailes
Nos rêves nous ont été volés
On ne regarde plus le ciel
Mais les chaînes à nos pieds !
Le petit moineau va se faire bouffer
Et ces petits si naïfs seront les premiers
Le chat est bien trop malin,
il sait qui attaquer d'abord
Il le sait très bien...
Le vent caresse ma peau
Il me rend si léger et pur
Que mon esprit s'envole là-haut
Au paradis des maisons sans mur !
Écrit par Viel arbre
La seule chose qui soit mauvaise, c'est l'ignorance et l'indifférence de l'homme à l'égard de la nature magique qu'est la sienne. Carlos Castaneda.
Catégorie : Divers
Publié le 20/07/2010
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Très beau texte qui me prête à réflexion. Dans mes favoris. Enfent-des-maux |
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De belles trouvailles, comme : On nous a coupé nos ailes Nos rêves nous ont été volés On ne regarde plus le ciel Mais les chaînes à nos pieds ! J'adore quand ça rime héhé... Merci viel arbre |
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grêle |