Une fois j'ai vu ton pied, nu, hors de son soulier,
Comme une vision de rêve embrumée de merveille
Et pourtant si réelle que j'ai cru effleurer
Sa senteur et son goût de mes sens en éveil.
Je crois l'avoir léché par la langue de l'esprit
Et aussi embrassé de mon cœur étourdi
Qui s'émeut sans soucis de me voir incompris
De toi qui dois me croire en plein dans la folie.
Mais qu'importe : on ne choisit pas sur quels rivages
On termine le voyage qui nous mène à l'aimée.
Je rêve d'un baiser que tu m'eusses accordé
Sur ton pied presque si mignon que ton visage.
Mais moi-même je me crois un peu dans la démence
D'adorer sans limites tes petits pieds qui dansent
Et qui chaque fois m'incitent à écrire une romance
Dans laquelle timidement je te fais une avance.
À la vue du poème j'espère que tu comprends
Ou au moins me pardonnes ma déviance coquine
Qui pourtant te rend bien mignonne et t'illumine,
Mais si elle t'incommode je m'excuse maintenant.
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