Laurine, ma douce, chaque fois que je te vois, je tombe.
Tu es bien loin, je sais, de mon ardeur profonde,
Car je n'ose montrer l'émotion furibonde
Qui explose au dedans et ravage comme bombe.
Je rêve de ton visage, objet de ma pensée,
Je rêve de tes pieds, si mignons si intimes,
Et simplement de toi qui dépasse les cimes
Dans un ciel éclairé d'une étoile haut perchée.
Mais qu'importe pour toi l'amour fougueux secret,
Si tu aimes déjà quelqu'un qui te câline,
Ou bien si la passion qui tous les jours m'anime
Ne trouve point reflet dans tes yeux bleus de geai ?
Si belle et si gentille, je songe, ma mignonne,
A ton visage d'ange quand j'écris ce poème,
Et attends, impatient, le jour de dire "je t'aime"
A celle qui m'ébranle comme une sauvageonne.
Ce jour devra attendre que je me sois guéri
De cette maladie que tu as révélée.
C'est un peu toi aussi qui pourras me soigner,
En étant comme toujours toi-même et dans ma vie.
Ce moment cristallin où tu m'as pris la main,
Ce parfum qui est tien et m'inspire ces louanges,
Cette voix qui m'attire et ce visage d'ange,
Sont la source de l'espoir qui naquit un matin.
C'est l'ensemble divin, ton corps et ton esprit,
Avec qui je désire ardemment dialoguer.
Il a percé mon âme et a su m'éveiller,
Ce rayon invisible, innocent mais qui vit.
Je n'ai plus rien à faire de ces mots qui me viennent
Car bien qu'ils soient sortis ils ne me soulagent pas.
Il ne me reste plus qu'à faire le premier pas :
Même si j'obtiens un non, je serai moins en peine.
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