Nous fantasmons, Mesdames, d'être spéléologues,
Et convoitons l'adamantin trésor des corps,
De vos belles falaises aux courbes si variées :
Nous nous perdrions volontiers dans cette mine !
Notre curiosité est loi de vos cavernes
Et parfois nous amène à telles découvertes
Qui font passer pour périlleux le doux métier !
Combien de fois nous avons fui les jambes au cou
La subite colère de cette cavité
Qui d'un doux flot brûlant ou d'un puissant geyser
Inonde sans pitié les collines à vif !
Le diamant d'obsidienne que nous convoitons
N'apparaît, capricieux, que sous lave en fusion...
Qui aurait deviné qu'au fond de cette grotte
Il est de ces volcans qui s'éveillent en douce
Et, sous les grondements, ravagent de secousses
L'ingénu paysage que l'on crût si sage ?
Nous ravivons les cendres à chaque passage :
La Terre nous dévoile son plus beau rivage
Et sur cette Planète meurt notre visage...
Nous les garçons devrions être en permanence
Aux services coquins de celle qui demande,
Et le savant touché devrait n'être pour nous
Qu'une Bible cent fois lue au coin de vos chairs.
Un acte est justifié, dit-on, par ceux d'avant :
Alors faisons la cour à ces gestes premiers
Qui fondent sous nos mains les braises amoureuses,
Les mille subtilités du plaisir féminin.
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DRÔLEMENT BIEN ÉCRIT,,,, POUR MON GOùTI | |
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