J'ai crié au sommet des arbres.
Ils ont répliqué sauvagement.
J'ai lancé dans les airs un refrain pour le vent.
Plus tard je l'ai revu, déchiré par la chanson.
J'ai glissé ma colère et ma rage dans un tourment.
Elles se sont confrontées sans raison.
Je n'ai récupéré que les miettes de mon prénom.
J'en ai fait un collage pour prouver que j'étais bien vivante.
J'ai chuchoté à vos oreilles les plus beaux sons,
Puis j'ai espéré qu'on m'entende et qu'on me chante.
J'ai soutenu chaque rêve de ma jeunesse
Pour comprendre les espoirs de mes enfants.
Ils ont souris à mes promesses,
Ils n'ont dit que du bien pour leur parent.
J'ai nourri tous les rêves car chacun d'eux s'éteignait.
L'enfance perdait ses forces, l'enfance abandonnait.
J'ai relevé leurs bras faibles pour qu'ils comprennent.
Ils ont rivé leurs yeux sur mon visage en peine.
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Cela doit être beau, car je n'y comprends rien. | |
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