Le vent souffle sa colère à l'extérieur,
D'un cri vif et puissant,
Les arbres en tremblent sous l'intensité de sa force,
Je cours me réfugier dans la maison, charmante demeure en pierre,

Au coin de la cheminée,
Le feu se soulève et consume de ses couleurs flamboyantes,
Les bûchettes qui se laissent fondre sous l'intensité de la chaleur,
Par des craquements au son chaleureux,

Qu'il est réconfortant de réchauffer ses mains glacées,
Pour leur donner de nouveau la liberté de bouger,
Sentir la chaleur recouvrir doucement le visage,
Encore timide sous l'effet du froid,

Venant tenir compagnie à cette belle cheminée,
Dans un fauteuil Voltaire de tout confort,
Entre les mains, un livre aux pages jaunies par le temps,
Une tasse d'un délicieux chocolat chaud posé à côté,

L'esprit pensif, le regard perdu,
Je me replonge dans des souvenirs lointains,
Les yeux rivés sur les flammes, je les regarde danser,
Dans des mouvements infiniment envoûtants,

Ainsi durant de longues heures,
Les flammes s'amusent à travers des tourbillons scintillants,
Les soirées passent, en cendre les bûchettes se transforment,
Dans la douceur du feu, mon regard demeure évasif.