Le soleil pointe aux aurores,
Le ciel se pare de nuages ras,
De jaune, d'orange et de magenta,
Au loin, une brise fraîche se dore
À la cime d'une vallée incertaine,
Qui se dessine avec imprécision à la hauteur de ma fenêtre,
Gainsbourg hantant mes lubies vaines,
Givrant d'une voix rauque un matin bordé par les hêtres,
Escarpant ainsi les chemins de Chronos,
Espérant ainsi, comme un chien d'avoir son os,
Je guette d'un œil clément poindre le clair des astres,
M'exilant aux méandres d'une journée saoule de leurs piastres,
Alors que moi, pauvre étudiant, je me nourris aux poésies
Luxuriantes des yeux de mon amour, mon âme, femme chérie,
Alors que moi, pauvre poète, je me noie aux torrents
Des classes et aux courants des pensées de tous temps.
V.B. '12
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Commentaires
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Posté le 03/12/2012 à 18:26:34
"Givrant d'une voix rauque un matin bordé par les hêtres", très joli. Et Gainsbourg... toujours... Merci pour cette lecture. |
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Marouette |
Posté le 07/12/2012 à 23:03:54
Merci à toi pour tes commentaires, lecture et impressions! | |
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