As-tu vu l'astre de minuit
Luisant au-dessus du village?
Demande le grand sage
A l'enfant à-demi endormis
Qui se trouve auprès de lui
Oui, répondit le petit
Le vieil homme sourit
Et dit alors: aujourd'hui
Elle forme un croissant
Admire le mon grand.
Car demain, au matin
Il n'en sera plus rien.
Mais le sage était malin
Et à l'aube, le lendemain
Il déposa un croissant
Prés de la main du gamin
Le môme ouvrit ses paupières
Lourdes tels des pierres
Et s'étonna que la lune
Soit descendu à ses cotés
Sur le sable doux de la dune
Pour son petit déjeuner.
Le vieux sage, au soleil levant,
Apprit au jeune garçon
Alors que la lune, couchant
Disparaissait derrière le versant
Que ce quartier du sommeil
Précédant le levé du soleil,
Était à la terre, son satellite
Et que les viennoiseries
Tout aussi jolies l'imitent!
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Écrit par Tsukki
L'envie d'écrire, quand elle est la
Ne prévient pas pour s'emparer de moi, C'est un caprice me donnant de sa voix! Catégorie : Divers
Publié le 12/07/2015
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L'âge et la sagesse sont le centre de ton poème, les anciens sont toujours à l'honneur et ceux qui nous suivent écoutent leurs légendes les yeux écarquillés de bonheur et de respect. Merci Tsukki pour cet agréable écrit, avec mes amitiés. |
mercury  |
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Les esprits enfantins sont toujours content de pouvoir tout découvrir et s'émerveiller du monde, alors que le journal du 20h par exemple oublie la notion "d'émerveillement" au profit de sujets sans "couleurs". C'est dommage mais bon un djihadiste déguiser en casimir ça n'existe pas, alors on comprend^^! Je trouve ça beau la transmission du savoir quand on a soif d'apprendre. Ce genre de petit échange est enrichissant pour les anciens comme pour l’âme qui l'écoute, et pour moi aussi car je me construit :). |
| Tsukki |