Assis à regarder le dernier né des astres
Dormir, inconséquent dans le doux crépuscule
Quand le chancellement d'aujourd'hui sans désastre
Apparent apparut, j'évitais qu'on m'annule.
Eux savent s'en moquer mais je vois autre chose
Dans la feuille, la fleur et l'odeur des chemins
Vierges comme Marie s'élance dans la prose
Et le vers instinctif et me salit les mains.
Ici le grand brûlé se baigne sous l'eau froide
Toi ! Connais-tu Léo qui règne dans le ciel
Évidemment drogué parmi les muses roides
A force d'être mortes vêtues d'irréel ?
Non ! Tu me vois te dire et tu crois bien entendre...
Te dire que j'ai su brisé les océans,
Que les yeux de ma mère ont tout pour être tendres,
Te dire qu'ici-bas vivre devient gênant...
Je suis un minimum ennuyé dans l'espace !
Rien ! Presque quasi rien... Une ancienne blessure
Pour toujours se déchire et vient me faire face
Au premier pas pensé sans lever la chaussure.
Mort je me targuerai d'avoir lu dans les âmes
Trimbalées par le temps, qui sont votre trésor
D'or pur et d'excréments, votre diadème infâme,
Mais pour mieux s'en targuer il s'agit d'être mort.
Baigné dans le million de mots (million de langues)
J'exagère un jardin puis je t'en fais cadeau,
Décrit par dessus bord pour fissuré ta cangue
Un jardin dont les dieux diront : « Mais qu'il est beau! »
La rose s'en revient dans ce jardin natal
Tout s'achève en miracle et le matin s'incline
Le tableau que je dresse est un rêve fatal
Où danse la beauté qui s'envole et s'avine.
Nul poème n'a cru qu'en éternelle absence
J'obtiendrais le flambeau qui me revient de droit...
Nuit d'amour cannibale, ô bateau de plaisance
Au milieu du maelstrom dis bonjour à ton roi !
Ah ! Tous ces intestins de lettres combinées !
N'est-ce pas le printemps ? Ses plus féroces fruits ?
Comme un goût très soudain du monstre dominé
Silencieusement en plein cœur de la nuit ?
N'est-ce pas l'idéal ? N'est-ce pas l'idéal ?
Sentir son propre sang manifester sa joie
D'être impur et parfait ? Ô lendemain létal !
Ô désespoir sans nom de celui qui se noie !
Ô course de la biche au lever du soleil !
Ô tout ce qui frétille et tremble et qui fut moi !
Mots dont le projet c'est d'étrangler le sommeil !
Mots jetés à vos yeux sans comment ni pourquoi...
Écrit par TonLeoDamourLol
Blast
Catégorie : Divers
Publié le 29/01/2017
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Bravo à vous ! Votre poème est un morceau de choix, il se déguste à ravir. Chaque strophe renchérit sur la précédente, l'ensemble est délicieux. | |
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