C117 a dit le ciel, langue pendue
D'où cette mandragore aux yeux mignons tombe, et :
"TIENS ! Léo revoici ton Gange, son Bombay,
Tes morts à brûler vifs et ton âme rendue !
Ton âme mâle éprise des mânes célestes
Acheminés en flocons de pourquoi... POURQUOI ?
Lune au levant, le vent qui libère la loi
De ses ventres ; beautés illuminées de peste...
Ça merdoyait souvent mais sans la chose vaine,
La pointe d'acrylique immonde des humains !
Quid ? L'esquive ou l'envie avide des chemins
Qui s'en vont vers la reine inutilement reine
T'auraient bien dit bonjour, ô Léo de l'errance !
Mais toujours ton regard fuyant la pesanteur
Lui s'en allait luisant vers la douce lenteur
De naître séculaire et de crever d'enfance.
Ils t'auront juré laid ! Pour peu qu'ils s'embellissent !
Ce sang sans haine pure effleurant le carreau
T'en souviens-tu toi-même ? HEIN ? S'en souvient Marot
Quand Nerval se souvient de la morte. Ô délice...
Léo le nègre toi qu'enveniment les blanches !
Lalalère ! T'en souviens-tu ? Lente douceur
De Lala loin là-bas quand rugit la rousseur
D'aujourd'hui qui s'en va tout comme une avalanche ?
Quid ? Ta mine de rien ? Son grisou mortifère
Devant papa... maman... papa... maman... maman ?
Arrière- goût d'après, tout premier goût d'avant :
S'acharner, surplomber, hurler, mordre, se taire...
Vibrer de l'épiderme (ah ! Inouï!) dès l'ouïe
Du mot «AMOUR»... Quoi donc ? Diversité ? Cactus ?
Panda malodorant ? Démangeaisons d'anus ?
Mais de quoi parlent-ils ? Nulle idée enfouie
Dans la cave ! Jamais ! Nulle pelle rêvée
N'a versé ni bercé la terre ! Un ras le sol ?
Vraiment ? Mais non ! L'Amour sous le grain le plus mol
De ton jardin d'ivresse et de vie énervée
Jamais ne s'enterra qui suppliait ton aide !
Tu l'aurais chanté fort devant les parnassiens
Car au nègre Léo ces cons lui diraient « chien !»
Si tes vers semblent laids c'est que leur muse est laide !
Dis-leur bien que le nègre Léo des framboises
Il sut en déguster sur le gazon mielleux
A l'heure où tout se grime en lieu mystérieux
Chez celle du premier qui miaule « Pas d'ardoises !
Pas d'ardoises mon chéri ! » Sous l'astre de sperme...
La framboise était blanche et les murs étaient noirs
Tu renaissais mourant scrutant mille miroirs
T'envisageant vivant jusqu'au non-dit du terme."
Écrit par TonLeoDamourLol
Blast
Catégorie : Divers
Publié le 12/09/2016
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de TonLeoDamourLol au hasard |
Annonces Google |
Mais de quoi parlez-vous ? | |
Iloa Mys |
De moi. | |
TonLeoDamourLol |
Merci. ;-) |
|
Iloa Mys |
je suis à côté à la C 118 ! lol monleodamour ! Cela demande une deuxième voire troisième lecture avant de délivrer un commentaire subséquent! :-)))) |
|
Pieds-enVERS |