Aubane, ce sont tes yeux, tes yeux plein de douceur,
Dont la ferveur m'étreint et me fuit à la fois,
Dont l'éclat mordoré s'échappe de mon cœur,
Qui font de mon esprit un grand creux avant toi.
Je jure qu'un instant, piégée dans leur bois clair,
Je pus goûter l'auster dans mes tiges assoupies,
Et sa chaleur ainsi me reste et me lacère,
Lorsque de ton regard je puise le mépris.
Aubane, ce sont tes yeux, dans leur forêt éteinte,
Que la fatigue polie dans son ombre bleue,
Eux qui me sont si doux, qu'importe leur étreinte,
Mais dont le val dormant me tue à petit feu.
Écrit par TheSnake73
« Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy.
Catégorie : Triste
Publié le 10/02/2014
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Commentaires
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Posté le 10/02/2014 à 12:23:50
Magnifique ! De très beaux vers pleins de force ! | |
Marouette |
Posté le 10/02/2014 à 13:43:52
Superbe ! | |
louveblanche |