La montagne bleuit, tout comme l'horizon ;
Ce soir, c'est un ailleurs éploré qui se pâme,
Regarde tout ce désordre, tout ce calme.
La montagne bleuit, et le ciel la confond.
Viens, allons la consoler, allons l'apaiser,
Relever sur ses flancs les arbres qui s'abaissent,
Il ne faut pas grand-chose, peut-être une caresse.
Allez viens, partons ensemble la rassurer.
Je t'en prie l'ami, accompagne-moi encore,
Prends ta guitare, ton silence et ta pensée,
Tu sais, j'ignore tout, apprends-moi, sois sensé.
Je t'en prie mon ami, tout devient bleu dehors.
Au pied de la montagne, un jour je t'attendrai,
Qu'elle diffuse l'azur, l'or de nos matins.
Tu promets de me retrouver, tu promets, hein ?
Au pied de la montagne, promis je t'attendrai.
Écrit par TheSnake73
« Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy.
Catégorie : Triste
Publié le 07/12/2013
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Commentaires
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Posté le 08/12/2013 à 09:55:59
Une merveille ma Snake comme d'habitude. | |
flipote |
Posté le 26/02/2015 à 19:42:12
Magnifique, j'adore les deux dernières strophes.. | |
Poesie nocturne |
Posté le 14/09/2022 à 18:40:28
Exquis. | |
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