Postée entre les êtres, comme un phare sur l'eau,
Je ne sais qu'elle prouesse je poursuivais alors,
J'en ai même oublié quel était mon fardeau,
Me maintenant ainsi, au milieu de mon sort.
Lorsqu'enfin s'avança, telle une ombre sous-jacente,
Mon aubaine édénique sur le bord du trottoir,
Ma peur s'émancipa en convulsions clémentes,
Et ma main se posa sur son épaule heurtoir.
Sa gêne insondable pénétrait tous mes pores,
Mon ventre dépendait de ses paroles vaines,
Et à l'instant dernier, en un ultime effort,
J'avouais tout bas toute l'ampleur de ma peine.
Tels les vers acides d'un poète vagabond,
Elle crachat sur mes mots et sur ce que je suis,
Sur tous mes aveux, sur toutes mes intentions,
Me laissant ainsi seule, au cœur de son déni.
D'un parking ce soir-là, et du froid tout autour,
J'éprouve aujourd'hui ce qu'il y a de meilleur.
Car voyez-vous amis, j'ai conscience du pour
Et du contre du silence, tel d'un noir ailleurs.
Écrit par TheSnake73
« Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy.
Catégorie : Triste
Publié le 04/12/2013
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Toujours sous le charme de cette écriture qui m'est devenue familière merci du plaisir. | |
thimothee |
Un poème dont j'ai du mal à sonder les méandres, mais dont, comme le dit thimothee, je reste subjugué par la rhétorique. | |
Bragi |
De images efficaces et un mystère qui charme. Merci galatea |
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galatea belga |