Au pied d'un arbre j'ai déposé ma flamme
Avec comme interdit un baiser pour le ciel
La peau irisée d'égratignures superficielles
Comme le présent chaleureux d'une lame
Je me suis adressée en confession intime
À ce complice figé qui statufie son temps
À genoux éraflée comme une petite enfant
Je ne voulais rien d'autre qu'une de ses rimes
Assise ensuite comme un piètre commensal
J'ai harangué en vain mon triste sommeil
Avec ma rosée tarie d'une pudeur vermeille
Qui suintait ainsi sur mon corps de dédales
Un jour je le sais un beau jour ils m'écouteront
Tous ces grands pins et près des lacs les saules
Tous ces aulnes courbés près de mon épaule
Et peut-être qu'un beau jour ils me répondront
Écrit par TheSnake73
« Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy.
Catégorie : Triste
Publié le 06/11/2013
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Commentaires
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Posté le 07/11/2013 à 18:10:26
Très beau poème autant dans la forme que dans le fond, j'aime la façon dont la nature est dépeinte amitiés poétiques absolème |
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absolème |
Posté le 15/03/2015 à 09:44:18
Superbe... | |
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