L'aridité de mon corps portait un écho
Puissant et strident l'ut d'une existence
Suffoquant ainsi sur cette rare partance
Le désert de ma honte m'offrait son eau
Comme l'assoiffé perdu parmi ses rêves
L'illusion du bonheur m'a serré la main
De sel dru et d'air iodé un inusuel matin
L'univers se changea en une route brève
L'amitié de sa peau sur mes pores meurtris
Laisse encore suinter le sable de mes yeux
J'ai fondé mon désert et j'y nage poisseux
Avec la triste voix qui peuple mes nuits
J'aurais été fermé à tous ces maux et pièges
Être de placidité à la solitude démesurée
Désormais il fait froid sous ce soleil inné
Qui ouvre le désert en cette boule à neige
Écrit par TheSnake73
« Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy.
Catégorie : Triste
Publié le 27/07/2013
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Commentaires
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Posté le 27/07/2013 à 11:39:40
Très beau poème plein d'espoir et puis triste. Le troisième quatrain est une merveille ! | |
Marouette |
Posté le 27/07/2013 à 11:50:48
Malgré quelques petites faiblesses surprenant poétique au possible | |
flipote |
Posté le 27/07/2013 à 19:19:37
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CowKiri |