Son timbre restait faible sur la terre des tempos
Des pulsations démentes aux fleurs du papier nu
Et cet ostinato oblong en son existence incongrue
Frappait tous les soupirs de ses vains crescendos
La musique commence où plus rien n'a de place
Comme le vieil émondeur sous son vétuste cytise
Mais les mots de satin dans leur arrogante bêtise
S'approprient les notes et suintent telle de la glace
Bercé par les vagues d'une mer muette et amorphe
Ce n'est ni le sommeil de Morphée ni le sable du ciel
Qui soufflent le chœur de cet être de notes et de zèle
Le rêveur du matin qui du penseur reste limitrophe
Écrit par TheSnake73
« Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy.
Catégorie : Triste
Publié le 18/06/2013
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Commentaires
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Posté le 19/06/2013 à 12:50:04
C'est vraiment un poème magnifique, Emma, bravo :). | |
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