On ne sait plus vraiment quoi dire en fait
On est là tel un con silencieux immobile
On veut hurler notre vil espoir de tapette
Qu'il s'échappe de notre cœur imbécile
On attend une réponse pensant à l'ironie
On est là tel un con silencieux immobile
On est nourri d'une plainte acide infinie
Qu'elle nous laisse de notre destin futile
On ne sait plus lever les yeux devant soi
On est là tel un putain de con immobile
On voudrait courir un peu loin de « moi »
Qu'il nous abandonne ou non c'est inutile
Il est bon parfois de détester le monde
Écrit par TheSnake73
« Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy.
Catégorie : Triste
Publié le 24/01/2013
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Commentaires
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Posté le 24/01/2013 à 19:56:54
Oh mon dieu. Il claque, omg. <-- le commentaire qui fait tâche sur un forum de poésie ... mais c'est trop vrai i.i | |
CowKiri |
Posté le 24/01/2013 à 19:59:23
La poésie avec ses papiers de vers permet d'arrondir les angles... Seuls les morts ne subissent pas de retouches, c'est trop tard ! C'est pour cela que dans la vie il faut même aimer le vernis qui craquent à cause de ses vertiges... | |
James Px |
Posté le 25/01/2013 à 07:46:28
tres touchant | |
angelique |