L'homme se balance et la vie se resserre,
Le temps s'use sur de vaines prières.
L'onde luit, les vagues ravalant leurs pleurs
Au grand large oublié sous un soleil couché,
Les phonèmes s'estompent au cœur des rocs
Et la falaise plonge dans les abysses glacés.
Le froid engourdit jusqu'aux membres de ce corps,
Le cadavre ankylosé dans les eaux, tourbillons,
La plainte du jour s'est tue, délivrant un secret,
Un futile adieu à l'allégorie de son nom.
L'homme se balance et la vie se resserre,
Le temps s'use sur de vaines prières.
Les secondes plongent avec lui dans le sel
Qui brûle ses pores agités de spasmes.
Ou n'est-ce que la surface de l'eau convulsée,
Ou l'iode qui forge son cataplasme ?
L'homme se balançait et la vie se perd,
Le temps s'use et moi j'espère.
Écrit par TheSnake73
« Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy.
Catégorie : Triste
Publié le 14/11/2012
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Je ne suis parmi vous que depuis peu, mais je dois bien avouer en prendre plein les mirettes ! Je me suis trouvé un véritable nid de poètes ! | |
monreve |
L'espoir c'est la vie, beau poème. | |
19552911 |
Magnifique poème, Emma, bravo. Ce commentaire ne sert à rien. | |
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