Je pense encore, mais mon cœur n'y est pas,
Mes rêves sont plats, mon esprit n'est que folie,
Je suppose encore, mais mon âme n'y est pas,
Mon sommeil sempiternel rend de glace ma vie.
J'ai quitté un monde, un songe ombragé,
Je suppose encore sans plus de clarté,
Mes yeux grands ouverts ne voient que ma peur,
Je ne me délecte plus que de mes erreurs.
Je vis dans un havre de regards méprisants,
« Qui est cette fille, cette piteuse enfant ?! »
Pourquoi diable me juger sur mon infortune ?
J'ai tellement plus de mal que vous n'avez de lunes !
Et toi, là-bas, avec tes grands yeux attendrissants ?
Tu m'oublies après m'avoir changé de rang,
Ce n'étaient que deux semaines, seulement,
Ouvre ta paume, juste pour faire semblant.
Écrit par TheSnake73
« Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy.
Catégorie : Triste
Publié le 29/07/2012
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Commentaires
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Posté le 30/07/2012 à 10:23:06
Sublime ;). (Bon, j'ai rien d'autre à dire, hein). |
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TheThing |
Posté le 06/08/2012 à 13:13:46
Tellement magnifique ! Bon je crois que je suis fan. |
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Victor Alexandre |
Posté le 21/03/2015 à 23:19:05
Je ressens encore l'atmosphère du collège, "coupée du rêve", c'est très bien dit.. | |
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