Par un temps ombrageux, sans pluie ni larme,
Le règne du silence perd son éclat de sagesse,
Et ne parait que piètre, jusqu'à l'infâme,
Alors que ce vieil homme, là, se blesse.
Il rumine, il grogne et se meurt de ses torts,
Il attend l'orage, qui ne viendra jamais,
Sur la côte de tiers éclats, la falaise jusqu'alors
Considérée comme le berceau de la paix.
Il perd pied dans la vase de ses erreurs,
Une chaîne cercle son esprit de ses doutes,
Les vents marins, aux douceurs, se meurent,
Pour laisser la place à d'avides gouttes.
La pluie qu'il perçoit est enfin à ses pieds,
Les nuages sont son deuil, la nuit sa fierté,
L'eau salée qui dévore encore ses mains ridées,
Ronge son cœur et son âme, à la dérobée.
La mer agitée vient lécher la falaise blanchie,
Elle semble s'accrocher à cette onde éphémère,
Et l'homme incongru plonge dans une autre vie,
Jusqu'au levé d'un jour qui se veut amer.
Écrit par TheSnake73
« Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy.
Catégorie : Triste
Publié le 26/07/2012
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