Plainte sempiternelle qui résonne sur ces parois,
Parois de pierres fraîches et friables, miséreux toit,
Toit de malheur, qui menace de s'effondrer sur moi,
Moi qui suis dans cette obscurité, dépourvue de lois,
Lois qui m'ont délaissée, à l'abri de ce sombre tunnel.
J'écoute encore cette plainte sempiternelle,
Celle qui résonne toujours sur ces parois, celle
Qui me retient encore de ce côté du tunnel,
Impuissance, dénuement, je ne peux rien contre elle,
Elle se moque de mon infortune, je suis opprimée.
Le miséreux toit sur ma tête, je suis délaissée,
Malgré son malheur, il tient à me protéger,
De la pluie, du beau temps, de la vie si aisée,
Aisée pour qui, pourquoi, pour celui fortuné,
Je suis sourde, la plainte m'a enfin quittée.
De l'autre côté du tunnel, tu ne me verras plus,
Je vais quitter la lumière, empreinte de mensonges,
Pour aller vers ce monde que j'ai tant défendu,
Et qui malgré moi, hante encore mes songes,
De l'autre côté du tunnel, je serai de nouveau perdue.
Écrit par TheSnake73
« Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy.
Catégorie : Triste
Publié le 06/05/2012
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J'ai adoré la noirceur et la solitude qui se dégage de ce texte. Superbe poème, bravo, Cousine. |
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