Les mains entrelacées
Des passants de nos vieilles rues.
De ceux qui se sont aimés,
Et qui ont tout perdu.
Les douces paroles à l'oreille
Qui ne parviennent à chauffer nos cœurs.
Les regards de notre colère
Et les sourires de notre malheur.
Les âmes sur le balcon,
Ressassant contre leur amour
Pour ne laisser qu'un son,
Ne résonnant qu'en un bruit sourd.
Et sur le bar, le routinier.
La cigarette dans sa bouche, dans son cœur.
Dévisageant ces gens insensés
Qui ne ressassent que le malheur
Et en oublient le bonheur passé.
Écrit par TheSnake73
« Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy.
Catégorie : Triste
Publié le 19/08/2011
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Commentaires
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Posté le 19/08/2011 à 14:20:36
bonjour TheSnake73, comme tu le dis, il faut à tout prix éviter de "ressasser", cela nous ferme notre horizon, repli sur soi-même, mais pas toujours facile parfois à oublier "le malheur" qui vous frappe sans crier gare ... très intéressante réflexion poétique - amitié poétique |
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marie-ange_old2 |
Posté le 19/08/2011 à 16:10:48
C'est très beau, comme toujours :) Tristesse profonde... | |
Saphira |
Posté le 19/08/2011 à 17:42:36
Très beau :) Emma, ton routinier fait très... Skully xD |
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