Cloitré, oublié, par défaut d'adversité,
Le corps sanguinolent et lacéré,
L'Archiviste proclame pouvoir changer le monde,
Qui se trouve déjà dans sa tombe.
Les plaies traçant leur éternel cycle vicieux,
Des erreurs dont nous avons froid aux yeux.
Relatant la litanie des Hommes de pouvoir
Et leur désir incontournable qui broie du noir.
La mort cueille les forts heureux,
Croyant pouvoir restituer l'âge des preux.
Pour une vie aboutie,
D'un simple visage qui sourit.
L'Archiviste proclame pouvoir changer le monde,
Qui se trouve déjà dans sa tombe.
Mais quand la mort arrache notre vie,
Notre seul regret est de ne pas avoir réagi.
Écrit par TheSnake73
« Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy.
Catégorie : Triste
Publié le 12/07/2011
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Commentaires
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Posté le 12/07/2011 à 17:02:27
Un de tes meilleurs poèmes (enfin parmi ceux que je connais déjà, hein) :) | |
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