Il n'existe d'Enfers plus grands que Solitude,
Et pourtant aucun mot n'apparaît plus serein ;
Ses formes galactiques et ses rimes si rudes,
Ses complaintes lunairs, ses bandits, ses vauriens.
C'est un grand mot discret, s'accordant en prélude,
Qui ne dort que d'un œil et parle avec les mains.
Les rêves des humains la rencontrent et s'éludent
Entre ses bras meurtris, qui portent pieux et pain.
Comme une poésie qui cherche son refrain,
Ses pas penauds et lourds hantent nos villes folles,
Nos rues bordées de hêtres et de grands tournesols.
Et lorsque, sérieuse, elle me tend un fusain,
Qu'entre ses longs voyages, elle vit et se dénude,
Elle me semble être femme, et aimer, Solitude.
Écrit par TheSnake73
« Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy.
Catégorie : Triste
Publié le 29/04/2015
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Commentaires
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Posté le 29/04/2015 à 22:43:49
Superbe.. C'est vrai que Solitude a plusieurs facettes J'ai adoré la fin |
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Poesie nocturne |
Posté le 01/05/2015 à 10:01:57
Un bel hymne à la chère solitude... | |
jacou |
Posté le 20/05/2015 à 17:42:49
J'ai beaucoup aimé les deux derniers tercets :). | |
Auré |
Posté le 05/08/2016 à 16:26:16
Je relis vos poèmes qui me touchent toujours autant... et quelque chose me revint, ce sonnet serait-il inspiré d'un livre avec christian bobin du même nom ? | |
Poesie nocturne |
Posté le 06/08/2016 à 20:16:48
Vos commentaires me touchent. Poésie nocturne, je suis une grande lectrice de Christian Bobin, et ce titre est en effet tiré de ce livre où il intervient... | |
TheSnake73 |
Commentaires
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