Sur les océans bleus des aventures humaines,
Je m'incline et vous dis : adieu, mon Capitaine.
Cet effrayant voyage, au-delà des provinces,
Ne surprit ni les fous, ni les rois, ni les princes.
La mer a englouti les lieux de nouveautés,
Les hauts eldorados qu'on s'en allait chercher.
Ô Capitaine, ici s'achève la grand-route,
Ses eaux vaines, et puis tout ce que l'Homme redoute.
Le bateau déserté s'en ira au levant,
Dans les goulots amers, les horizons puissants,
Et Ô grands paradis, Ô rivages incertains,
Écoutez avec moi les chants siréniens.
Écrit par TheSnake73
« Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy.
Catégorie : Triste
Publié le 20/03/2015
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Commentaires
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Posté le 20/03/2015 à 21:58:50
Ô capitaine ! Mon capitaine ! Superbe poème, aux interprétations multiples. C'est toujours un plaisir de vous lire. Ce poème m'évoque un peu Stevenson et son île au trésor, qui est un des premiers livres que j'ai lu. |
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