Suspendu au crochet, c'est son manteau troublé,
Et à ne plus la voir, je me contente ainsi.
Observant ce coton dans lequel, enroulée,
Elle enfouit son visage, et son cou aminci.
Son écharpe repose, elle aussi silencieuse,
Balancée dans les ondes de nos mouvements.
Et moi je l'observe, telle une lame doucereuse,
Qui agresse mes yeux de son calme planant.
J'aime cette douceur, j'aime cet invisible,
Son image repose en mon être, invincible.
Et ainsi dans son grand, dans son grand manteau noir,
S'éloignant toujours plus de mon corps mis à nu,
Elle quitte le vestiaire, posément attendue.
Ce qu'il reste de moi ? Un crochet illusoire.
Écrit par TheSnake73
« Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy.
Catégorie : Divers
Publié le 11/02/2014
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Commentaires
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Posté le 12/02/2014 à 06:23:44
Il a quelque chose de relaxant ce poème. Va savoir ce que ça veut dire, j'en n'ai pas la moindre idée. |
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