Comme tous les bancs du parc, il semblait le roi,
Avec ses rainures clairsemées, ses poussières,
De granit ou de marbre, enchâssé dans la terre,
Je le retrouve encore, patientant dans le froid.
Il faisait un peu nuit, sur tous les bancs du parc,
Car tes traits, ton visage, m'échappaient ainsi,
Le banc seul nous huait lorsque tombait la nuit,
Alors que dans le ciel, l'Archer bandait son arc.
En tout point sympathique, il s'offrait à nous,
Ce vieux banc déconfit dans son parc tranquille,
Et usant de son aise, de son corps immobile,
Nous avons reposé, sur son lit de cailloux,
Les mains contre son être, jouant avec le froid.
Je me dis chaque jour que ce banc était roi.
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Écrit par TheSnake73
« Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy.
Catégorie : Divers
Publié le 02/12/2013
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Commentaires
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Posté le 03/12/2013 à 09:08:34
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Les bancs publics sont toujours "sympatiques" bonjour à vous. |
thimothee  |
Posté le 25/01/2016 à 21:30:26
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A force de venir lire tes poèmes à chaque fois que je viens sur ce site, j'ai presque toute ton oeuvre dans mes favoris. Juste un mot pour te dire que j'adore ce que tu fais, et que j'admire bien souvent en silence tes vers. Merci |
Poesie nocturne  |
Posté le 20/04/2021 à 11:36:13
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Excellent. |
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