C'était un jour nouveau à sentir ruisseler
Entre deux fines bises les rayons du soleil
Telle une journée à découvrir vermeilles
Les belles cœurs de bœuf à la fin de l'été
Au centre même de deux tranches de pain
L'on ressentait encore les délices d'août
Cette fin indolore mais que l'on redoute
Lorsque s'échappe enfin l'ennui libertin
Il s'en est allé vers des passions plus belles
L'air chaud qui balaie les cyprès du jardin
Délaissant derrière lui un calme cristallin
Déjà l'heure des cours dansait sensuelle
Le dernier jour du mois semble un adieu
Un signe de main offert au vent qui vire
Jusqu'à ce que l'automne revienne sévir
Enlaçant le jardin de ses membres frileux
Écrit par TheSnake73
« Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy.
Catégorie : Divers
Publié le 30/08/2013
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de TheSnake73 au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 31/08/2013 à 09:36:09
Magnifique ! Ton poème est porté par un souffle de cette fin d'été que nous redoutons tous, mais il est très doux aussi, "les belles coeurs de bœuf à la fin de l'été", très imagé. Une totale réussite ! | |
Marouette |
Posté le 01/09/2013 à 13:34:21
Des vers dignes d'un véritable romancier, j'adhère ... et j'adore ! | |
Luca |