J'ai maintes fois conquis le tour de la Terre
Ailleurs aucun temps ne paraissait plus pieux
Et puis par on ne sait quel instinct grégaire
Nous subissons cette peine venue des cieux
Au soir les nuages exhibent leurs viscères
Dans cette laconique plainte de misérable
Jouent sur ce tempo une symphonie amère
Dans un grave chant que l'on dit respectable
Leurs échos maladifs émancipent leur colère
Et pour me prouver qu'eux seuls ont raison
Vient enfin la pluie ou larmes de cette ère
Qui s'abat sur nous en une misère sans nom
Lorsqu'au matin se dévoile le ciel téméraire
La terre nous paraît soudain bien-pensante
Mais comme l'affirmait ce cher Apollinaire
L'amour s'en va comme cette eau courante
Écrit par TheSnake73
« Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy.
Catégorie : Divers
Publié le 07/06/2013
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Commentaires
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Posté le 07/06/2013 à 11:37:25
Troublée mais peu téméraire, je ne me risque à aucun commentaire. | |
Marouette |
Posté le 07/06/2013 à 17:13:48
:). C'est toujours un plaisir de lire ces conversations et de constater qu'amnous est toujours d'une forme assez aplatie à la fin. Beau et puissant poème, Cousine ;). |
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