Le bourdon amorce transfère et manipule
À son gré comme son prés cette lassitude
Le crescendo laisse vibrer ses mandibules
Et deux bourdons cyans dans une pendule
Monsieur le faux poète poursuivez la voie
Ce début sans queue ni tête vous inspirera
En attendant amis des mots du en-dessous
Venez mon double-jeu ne volera pas un sou
Les mains doubles celles que rien n'amorce
Ou celles percevant le battement sans veine
Celles entre le fin maquereau et la verveine
Les mains qui de ce texte restent l'écorce
Le questionnement viscéral ce qui n'a lieu
Ce qui ne semble pas ni ne désire paraître
Qui jamais ne peupla les paroles des prêtres
Ni ceux des prophètes morts dans ses yeux
Les mains doubles sont les réponses à cela
Avec lassitude mais aussi incompréhension
Qui ne savent obtenir la source du bourdon
Où l'animal cyan se repose où peut-être pas
Écrit par TheSnake73
« Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy.
Catégorie : Divers
Publié le 16/05/2013
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