Ceux qui se souviendront de ce qu'on ne voit plus,
Quand l'instant se sera dilué dans le temps,
Vivront encore mille ans sur la terre révolue,
Balancés par le ciel, le soleil et le vent.
Malhabiles géants figés sur le manteau
Mantellique du monde, ainsi que désœuvrés.
Les bras armés demain des bribes du fléau,
Qui un jour, de l'Enfer, est venu les trouver.
Parcourus des lézardes sondant l'univers,
Il semble qu'ils se meurent, en leur corps silencieux,
Et pourtant le passé constitue leur éther ;
Les arbres enseigneront la caresse des cieux.
Écrit par TheSnake73
« Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy.
Catégorie : Divers
Publié le 05/02/2015
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de TheSnake73 au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 05/02/2015 à 20:38:36
Superbe. | |
Poesie nocturne |
Posté le 06/02/2015 à 00:55:23
minable | |
veilleurdenuit |
Posté le 06/02/2015 à 17:02:51
j'aime bien ** | |
MARIE L. |
Posté le 06/02/2015 à 22:25:56
Je t'écoute veilleurdenuit... (j'attends une critique objective) | |
TheSnake73 |
Posté le 01/03/2015 à 22:42:03
Et moi je reviens lire cette merveille en cherchant bien en quoi ce poème peut être "minable" enfin j'adore la dernière strophe, c'est toujours la plus belle, "Les arbres enseigneront la caresse des cieux"... Magique. Bravo | |
Poesie nocturne |
Commentaires
Annonces Google |