Je vais t'ouvrir, un peu bancale, un peu tendue,
Je le vois bien ce vieux vent froid nous enlacer.
Quand de la maison tu franchiras le pallier,
Ce sera toi, un peu riant, un peu perdu.
Je le vois bien ce sourire sur ton visage,
Cette devanture posée que tu arbores,
Ce sera toi, debout ainsi, si loin encore,
L'écharpe en main, bien repliée tel un bandage.
Lorsque d'en haut s'immiscera notre chemin,
Je vais te prendre un peu le bras, un peu la main.
Perdant de la sorte la raison des amants,
Nous serons deux, un peu gênés, un peu émus,
Retrouvant tout de notre empire disparu,
Ce sera toi, sourire aux lèvres, si fort aimant.
Écrit par TheSnake73
« Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy.
Catégorie : Amour
Publié le 17/12/2013
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Commentaires
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Posté le 17/12/2013 à 15:01:12
Un petit conte à emporter et un petit plaisir comme d'habitude ! | |
Luca |