Quelle était belle la vallée du haut de la chapelle
L'écho de ces pâles lueurs tapies dans le lointain
Il me souvient de cette nuit noire telle du fusain
Il me souvient de ces doux mots qui m'appellent
Je me rattache encore à quelque étroit confort
Je me rattache fébrilement à une bride de jours
C'était ne vous en déplaise ma saison des amours
L'époque où du détail je tirais mon point fort
J'ai longtemps susurré sur ma lente symphonie
Intimant à mes maux de s'étendre jusqu'à Elle
Je laissais mon bonheur iriser ce candide appel
Je laissais l'horizon mobile m'accorder l'infini
Aujourd'hui sur les rails j'espère La voir enfin
Aujourd'hui sur les rails je me pose timidement
Avec sa dimension qui côtoie l'espace-temps
Je lui offre un Je t'aime en saisissant sa main
Écrit par TheSnake73
« Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy.
Catégorie : Amour
Publié le 20/04/2013
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beau poème qui s'achève par un vers particulièrement exquis et porteur de rêve | |
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