On passait devant Dieu comme passent les heures,
Accoudées à la vitre, les mains sur le verre froid.
Quel est donc ce soir-là, de naguère et d'ailleurs,
Le Malin qui mêla nos rires avec nos voix ?
Je te savais perdue dans ta lente prière,
Enumérant ainsi tout ce que l'on croit beau,
Et d'une voix moqueuse, t'exclamer « cimetière ! »
En accusant du doigt la gangue d'un tombeau.
Que le regret se tienne à l'écart de nos cœurs,
Malgré tous nos éclats et notre bonne humeur,
Qui fusèrent sur ce mot, au demeurant si plat.
Qu'il est bon de mêler sarcasme et comédie,
De répéter encore, et encore l'ironie,
En ce jeu mal honnête que le temps tarira.
Écrit par TheSnake73
« Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy.
Catégorie : Amitié
Publié le 09/02/2014
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Commentaires
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Posté le 09/02/2014 à 20:57:50
En passant devant un cimetière ; il m'arrive de saluer les âmes et dire reposer en paix | |
coeur.de.saphir |