Elle semble si fatiguée, mon aubaine diluée,
Avec son sourire triste et ses yeux constellés,
Tel un dramaturge dans un portrait endormi,
Je la vois chaque matin comme au cœur de la nuit.
Elle a le visage pâle et les traits doucereux,
Et moi je la détaille chaque jour encore mieux,
De toutes ses manières je connais les tréfonds,
Aucune sous ma lumière n'épargne mon attention.
Quelle est cette démarche qui l'éloigne sans cesse,
Au bord des ondes mûres que mes vers confessent,
Elle semble si fatiguée, mon aubaine diluée.
Et dans son grand regard sans plus d'intérêt,
Comme une Lolita empreinte à mon chevet,
Je la vois chaque matin comme une âme altérée.
Écrit par TheSnake73
« Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy.
Catégorie : Amitié
Publié le 10/11/2013
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Commentaires
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Posté le 10/11/2013 à 17:37:12
Ce texte si subtil échappe à mon entendement mais je l'ai parcouru avec attention. | |
thimothee |
Posté le 11/11/2013 à 01:00:45
L'aubaine c'est comme la chance parfois il faut un peu la forcer car il n'y a que celui ou celle qui ne joue jamais qui ne gagne par déduction jamais, alors tu dois prendre ta chance, amitié poétique. tikalo |
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tikalo |
Posté le 11/11/2013 à 20:59:00
Je l'ai lu et relu, c'est très bien écrit à travers une belle métaphore qu'est l'amour amitiés poétiques absolème |
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absolème |