La jeunesse n'est pas éternelle, et pourtant,
Ce chant sempiternel, cette mélodie d'antan,
M'offre ses ailes pour m'aider à faire semblant
D'ignorer le temps frêle et mes songes d'enfant.
Je ne regrette pas le passé fuit, et pourtant,
Dans mon âme, ris, ris encore comme avant,
Imite finalement la vie et tous les ans,
Où nous avons ri, ri encore patiemment.
J'observe tes yeux verts, je susurre, et pourtant,
L'existence semble sincère, mais maintenant,
Je ne respire plus le même air qu'avant,
Retour en arrière, je sais être vivant.
Je saisis lentement ta douce main, et pourtant,
Chantons, chantons veux-tu bien, les notes de ce chant,
La mélopée du matin souffle qu'il fût un temps,
Où nous riions sur le chemin, et faisions semblant.
Écrit par TheSnake73
« Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy.
Catégorie : Amitié
Publié le 03/06/2012
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Commentaires
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Posté le 03/06/2012 à 10:37:03
Chantons aussi l'espoir de beaux lendemains. Bravo et merci pour ce beau poème. |
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Iloa Mys |
Posté le 03/06/2012 à 12:24:12
Un poème rempli de nostalgie ! | |
Khyhup |
Posté le 03/11/2022 à 18:56:43
Ce poème est d'une grande tendresse pour le soi de jadis. J'aime ce genre de lectures. |
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