Ma Ninon, il est tard, l'heure a raidi les corps,
Ainsi tous les vivants éteignent leurs yeux sombres.
Et dans l'antre maussade où se noie ma tristor,
C'est ta voix qui résonne, au creux du lit des ombres.
Ma Ninon, il me vient, avec la nuit qui erre,
Les bribes immarcescibles de tes mots hagards.
Tes paroles me semblent du bout de la Terre,
Tel un présent lointain sorti d'un simple égard.
Ma Ninon, percutée au cœur de mes esprits,
Je la sens qui me brûle d'un grand feu de joie,
Ta voix tant estimée, qui me manque parfois.
Ma Ninon, c'est cela qui fait la poésie,
Outre tous nos mots justes et notre inspiration.
C'est l'amour qu'on éprouve dans toute sa déraison.
Écrit par TheSnake73
« Si tu as cru, destin, que je pouvais partir, il fallait me donner des ailes. » Pierre Reverdy.
Catégorie : Amitié
Publié le 11/03/2014
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Commentaires
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Posté le 11/03/2014 à 21:59:30
superbe!!!!pardonne-moi je sais lire un poème mais je commente mal. je dirais simplement que cet écrit m'inspire de l'admiration! | |
Abdel |
Posté le 11/03/2014 à 22:39:07
une vraie joie que ce sonnet donne à sa lecture, il est d'une douceur si profonde...merci pour ce joli partage poétique, amicalement vôtre... | |
zeste |
Posté le 12/03/2014 à 01:31:31
!ne merveille , encore,,,, | |
flipote |
Posté le 12/03/2014 à 07:18:21
Une puissance incontestable se dégage de ce texte. Puissance qui m'a happé sans crier gare. Texte grandement apprécié. |
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