Le jeune chien aboie à la porte –
Il est encore pâle et fébrile,
Et il pleure ! Et en quelque sorte,
Sourit, d'inconscience imbécile,
Innocente…
Un bouquet de fleurs à côté…
Mais il pourrait bien les flétrir !...
Père qui a abandonné
Ton chien !... indigne maître, et pire !...
Tu es un traître…
J'entends le chien crier encore,
Il pleure, il pleure !... Il ne sait pas
Qu'il connaîtra bientôt la mort, -
Car l'enfant, tout seul, ne verra
Jamais ses parents…
Écrit par Tchoulym
Écrire, c'est se découvrir émophile,
Saigner de l'encre à la première écorchure, Perdre ce que l'on est au profit de ce que l'on voit. Catégorie : Triste
Publié le 11/12/2010
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