Du haut de ce sommet j'admire le paysage
Des monts et des vallées reposantes
Des terres labourées et de verts pâturages
Des forêts aussi d'essences abondantes

Je m'imprègne de cette nature vivante
A peine troublée par la main humaine
J'imagine la faune secrète et grouillante
Et les plantes aux fleurs quotidiennes

Tout ce petit monde lointain et exaltant
Il me tarde beaucoup de le rencontrer
De le pénétrer et de lui livrer maintenant
Tout ce que je ressens en mes pensées

Je voudrais être partout dans les champs
Dans le petit bois de chênes et de pins
Près du ruisseau sous le soleil rutilant
Et dont la fraîcheur m'imprègne soudain

Ses effluves m'auraient-ils atteints ?
C'est impossible je suis trop éloigné
Il me faudrait être oiseau qui vole bien
Pour d'un coup d'aile m'en approcher

C'est un rêve un peu fou j'en conviens
Mais je sais que j'irai prochainement
J'en ferai une priorité c'est certain
La nature est si belle par tous les temps